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Patrimoine

Le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir. Nos patrimoines culturel, historique, naturel et viticole sont des sources irremplaçables de vie et d’inspiration.
Depuis 2018, le Beaujolais fait partie de la grande famille des « Géoparcs mondiaux de l’UNESCO » et le site géologique emblématique des Pierres Dorées, les Carrières de Glay y est associé.

Au détour des nombreux chemins de la commune, chacun pourra découvrir une grande diversité des différents patrimoines qui en font sa richesse.

les églises

Il existe deux églises sur la commune du fait de la fusion de Saint Germain sur L’Arbresle et Nuelles…

Église de Saint Germain

  

HISTOIRE DU PATRIMOINE

L’église d’origine se situait sur la place de la Bascule et a été démolie en 1874. Elle datait du XI ou XIIe siècle. Elle comprenait trois chapelles : Saint Georges, Saint Laurent et La chapelle Notre Dame du Saint Rosaire. Un petit cimetière jouxtait l’église (qui a été transféré en 1823 à son emplacement actuel). Une pierre indiquant les fonts baptismaux de cette ancienne église sont conservés dans une maison du village, non loin de la place de la Bascule. La construction de la nouvelle église débute en 1871. Les carrières de Glay, Apinost et Saint-Paul-Trois-Châteaux fournissent la pierre. La bénédiction de l’église a lieu le 2 août 1874 mais le clocher n’est construit qu’en 1889. Deux cloches sont installées. La première date de 1537 (une des plus anciennes du canton) et la seconde, remplacée en 1963, porte le nom de Marie-Germaine. 

LES TRAVAUX DE RÉNOVATION

Différents travaux de rénovation ont été faits dans l’église en 2016 : drainage des murs extérieurs coté route de Conzy, construction dans les combles d’une passerelle qui permet un accès sécurisé aux voûtes et à la toiture, ouverture de la tribune prévue par les constructeurs des années 1870 mais jamais encore dévoilée, réfection de l’éclairage, dépose ce qu’il reste des anciennes tables de communion ainsi que les grilles sur les côtés de l’avant-chœur, mise en sécurité de la sacristie, changement du pavement dans le chœur, réfection de l’Autel et l’Ambon, nettoyage par des bénévoles de toutes les statues et du chemin de croix et enfin réfection des peintures des voûtes et de l’arcature de l’ensemble de l’église. Le coût pour l’ensemble de ces travaux s’élève à 320 000€.

Découvrir l’histoire de Saint Germain sur l’Arbresle >

Église de Nuelles

 

HISTOIRE DU PATRIMOINE

Un écrit contenu dans le cartulaire de l’Ile Barbe confirme l’existence de l’église Saint-Rambert à Nuelles au Xe siècle (962). C’est un édifice de style roman. La partie haute du portail de style gothique flamboyant est rapportée au XVe siècle.
Le 1er janvier 1724 a lieu la bénédiction de la statue de Saint Clair. 
D’après les registres paroissiaux de 1671, une vingtaine de défunts reposent à l’intérieur de l’église.

ÉVOLUTIONS DU BÂTIMENT

La cloche casse en 1728, une nouvelle cloche est bénie en 1738.
Une seconde  cloche est coulée en 1839. Fin du XIXe siècle, un projet de démolition puis la construction d’une nouvelle église est envisagé, mais les finances communales ne le permettent pas. 
En 1876, un plan propose l’élévation d’un clocher à flèche, mais on se limite à la construction d’une abside plus profonde et plus haute pour agrandir le chœur d’une sacristie.
C’est à cette époque que les paroissiens changent de « Saint Patron » prenant Saint Joseph à la place de Saint Rambert.
En 1968, la municipalité  fait enlever les crépis intérieurs pour laisser les pierres apparentes.
La  toiture est refaite en 2015.

Découvrir l’histoire de Nuelles >

les croix

La commune de Saint Germain Nuelles est riche de 11 croix sur le territoire de Saint Germain et six sur celui de Nuelles. La croix du Mont est le seul monument de la commune classé aux Monuments Historiques.  La croix des Vavres est la plus ancienne de la commune. Celle du Muzard est la seule qui n’est pas en pierre dorée.

Croix du Mont

Inscrite aux Monuments Historiques le 18 février 1826, elle est située sur le chemin tendant du hameau de la Charrière au hameau de Conzy et au-delà vers Chessy et Châtillon. Elle représente un Christ en croix dont les bras ont été emportés avec ceux du croisillon. De chaque côté du Christ, on distingue deux personnages debout  sur des consoles, trop mutilés pour être identifiés. Au verso est représentée la Vierge à l’enfant, couronnée par un ange en buste.  De part et d’autre, deux figures de saints, debout sur des consoles : un saint évêque avec sa crosse (Saint Germain ?) ainsi qu’une sainte tenant un coffret de myrrhe (Sainte Madeleine ?).

Inscription gravée à la base du fût : G.B. 1648. Il s’agit de Gabriel Boulard, notaire à Lyon, alors propriétaire du domaine du Mont. C’est lui qui a « relevé » cette croix, et  fait appel à un atelier lyonnais. 

La date de 1552 dans un cartouche sur le dé nous indique qu’il y avait ici une croix plus ancienne. 

Croix Du Muzard ou Croix Menet

Située sur la RD 19, au carrefour du chemin du Muzard. 

C’est une croix en pierre de Saint Fortunat, enclavée en 1973 dans le mur de clôture du Clos, après rectification du carrefour. Érigée par Claude Menet, propriétaire du Muzard. Sur l’embase du fût, on lit la date de 1770 et un A, qui serait la marque du tailleur de pierre.

Croix des Vavres ou Croix Meritel, nom du lieu aujourd’hui oublié

Croix très simple en pierre de Glay. Le fût et le croisillon de section cylindrique sont taillés dans un seul bloc de pierre. A la base du fût on lit dans un cartouche : 1629, ce qui en fait la plus ancienne croix de la commune.

Croix de Mission

Cette croix existait bien avant 1879. Elle se trouvait devant la maison « Chapet », sur la tour qui tend du bourg à la Vavre. A l’occasion de la Mission, elle est restaurée et déplacée place de la Bascule. Elle est érigée 100 ans après la croix de mission des Places du Lac. Peut-être avait-on voulu fêter cet anniversaire… Cette croix vaut surtout par son socle qui a la forme d’un autel, comme pour la croix de Conzy. Etait-ce un autel de l’ancienne église ?

Croix Haty

Croix en pierre de Glay du nom d’une ancienne famille de Bully du XVIIIe siècle. Chaque partie appartient à une époque différente. Le dé daté de 1603 est tout ce qui reste d’une croix plus ancienne.  En 1807 la croix est restaurée. Cent ans plus tard, en 1907, une nouvelle restauration est réalisée par Joseph Dessaintjean (réfection du croisillon et inscriptions regravées). Le chant de la table date de 1834.

Croix Vérand

Croix de mission érigée en 1779 après une mission de cinq semaines, faite par la congrégation de Saint-Joseph de Lyon. « Pour monument de cette mission, les habitants dudit Saint Germain ont fait dresser une croix en pierre à la Place du Lac » (extrait d’un registre paroissial). Il est probable que ce soit Philibert Vérand, propriétaire agriculteur, marchand à Glay (1717-1796) qui ait financé les travaux. Humbert Merlin, maître tailleur de pierre, a réalisé la croix.

Croix de la Donchère

Le domaine de la Donchère s’appelait autrefois la Jonchère. Antoine Tricaud achète le domaine en 1837 et en 1855 Jean Tricaud hérite du domaine et fait construire la croix un an plus tard. Le 11 février 2018 un véhicule heurte la croix. La table est cassée en trois morceaux. La restauration est réalisée par la société Coquaz et Béal. La croix est remise en place le 16 mai 2018.

Croix de Glay

Très belle croix sculptée du XVIIe dont le croisillon porte le Christ en croix et la Vierge à l’enfant, couronnée. Le croisillon repose sur un culot en forme de tête d’ange. Plusieurs fois déplacée, la croix a perdu une partie de son fût. Elle a été cachée aux Prébendes pendant la Révolution. Au début du XXe siècle elle était au centre du carrefour de la D19 et de la rue des Carriers.

Croix de la Charrière

Croix de carrefour du XVIIIe enclavée dans le mur du cimetière lors de son extension en 1823. Le croisillon a été refait en 1821, la date est gravée sur la face droite du dé. Le soubassement comporte un bénitier.

Croix du cimetière de Saint Germain

Sur la base du fût on peut lire « F.P.M.B.S. 1827 » : Fait par moi, Benoît Sourd (tailleur de pierre, 1775-1854).

Croix de Conzy

Comme la croix du bourg, le socle est en forme d’autel. Le croisillon est une réfection du XIXe siècle. Le nom de Barthélémy Bine, marchand à Saint Germain Sur L’Arbresle du XVIIe  siècle, est évoqué sur un écusson au premier tiers du fût.

Croix de la Paix

Dressée en limite de Nuelles et de Châtillon d’Azergues,  à l’initiative de Mgr Gardette, ancien curé de Nuelles, elle est bénie en 1946 par le cardinal Gerlier. C’est le dernier monument tiré des Carrières de Glay. Elle est l’œuvre des derniers tailleurs de pierre, Messieurs Dessainjean et Peillon.

Croix du Creux

Située en bordure de l’ancien chemin reliant l’Arbresle à Villefranche par Châtillon d’Azergues, elle est adossée au mur de clôture de l’ancien domaine des Guérin. Endommagé au XIXe siècle, son croisillon a été remplacé.

Croix Mayet

Elle a remplacé une croix plus ancienne de 1471. La date est gravée à la base du fût en souvenir de l’ancienne croix. Appelée « Croix Mayet » en mémoire de Hugues Mayet (XVIIe). A 18 ans, il écrit sa vie de paysan dans un «livre de raison» aujourd’hui retrouvé. Bruno Guérard publie en 2008 «Le Cahier d’un paysan du lyonnais, Hugues Mayet 1682-1767».

Croix de la Chevrotte

Son implantation à la limite de Saint-Germain et de Nuelles avait été souhaitée par Monsieur Germain Silvestre. Elle a été érigée par ses enfants après sa disparition. Germain Silvestre est décédé dans la mairie de Nuelles en 1951, quelques instants après avoir été élu maire.

Croix du cimetière de Nuelles

Elle a été déplacée en 2019 dans l’extension du cimetière de Nuelles.
Croix du bourg de Nuelles

Placée à l’origine sur le mur de la cour de l’école, elle est déplacée et scellée en 1956 dans le mur du jardin de l’ancien presbytère.

LES LAVOIRS

Lavoir de Saint Germain
Il existe quatre lavoirs à Saint Germain Nuelles : un dans chacun des deux bourgs, un à Glay et un à la Charrière. Nous savons très peu de choses sur les lavoirs. Celui de Nuelles a été restauré en 2012. Celui du bourg de Saint Germain, initialement sur la route de la Vavre, a été déplacé en 1926. Celui de la Charrière a été restauré en 1908 et celui de Glay fut agrandi en 1852. Voir les lavoirs de la commune :

LES RUES DE LA CHARRIÈRE

Les voies du hameau de la Charrière sont baptisées et inaugurées le 4 juillet 1987, en présence du « Roi » et de la « Reine » de la Charrière de l’époque. Ils président tous deux la cérémonie et découvrent les plaques (à l’époque en bois verni) avec le plus grand cérémonial. Ces noms, en lien avec l’histoire du hameau, ont été choisis par une commission d’habitants de la Charrière. La réalisation de plaques plus modernes a conduit à en modifier quelques-uns. Quelques explications données par les habitants sur l’origine de ces noms :

Promenade des Lavandières

La Promenade des Lavandières est « l’artère » principale qui traverse le hameau. Avant les machines à laver le linge et la déviation de la Charrière, les mères de famille empruntent cette route avec brouettes et carrioles pour aller rincer leur linge au lavoir situé au nord du hameau, au pied de la montée de la Rouille. Ce lieu de rencontre permet de prendre des nouvelles des petits et des grands, et de la vie d’une manière générale. La dernière à rincer son linge fut Denise Marion.

Venelle du Barotton

Combien de fois le «barotton» de Mamie Toinette a-t-il emprunté ce sentier ? Nul ne le sait sans doute, mais il était bien normal qu’il lui ait donné son nom.
Barotton : la Mamie qui allait ramasser de l’herbe (et surtout des orties) le long des routes pour nourrir ses lapins utilisait une carriole qu’elle appelait son barotton.

Impasse du couchant

Située presque en face du parking du centre de la Charrière, cette impasse permet de rejoindre les habitations qui la bordent, mais offre surtout de très belles couleurs au moment où le soleil descend à l’ouest. A l’instant propice, placez-vous au bout de l’impasse et admirez les couleurs des pierres sous les rayons du soleil.

Chemin des Gaillards

Partant du milieu du hameau pour rejoindre le Cher, ce chemin communal traverse le petit lieu-dit des Gaillards situé à l’est et en dessous de la Charrière. Il y a bien des années, une vigne était plantée de cépage «Gaillards», qui permettait de colorer fortement le vin tout en assurant un très fort rendement quantitatif.

Passage de la Rouette

Ce chemin, qui prend naissance sur le chemin des Gaillards, permet de se rendre au Bouchat, à la Balme et au cimetière sans avoir à remonter au centre du hameau. A l’époque passage étroit entre deux murs dans sa partie la plus au sud, ce sentier était fréquemment utilisé par une petite « Mamie » de la Charrière pour se rendre au « smitière » (la phonétique est juste, en est-il de même pour l’orthographe ?) sur la tombe de son mari défunt.

Layon du puits

Petite impasse qui dessert trois habitations et un jardin au centre de la Charrière. A la naissance de cette impasse, existe encore un puits, plus beaucoup utilisé de nos jours, mais qui était un des principaux points d’eau du hameau avant l’installation de l’eau courante.

Descente de la Balme

Au sud du hameau, la descente de la Balme permet de se rendre au cimetière, mais aussi au lieu-dit de la Balme, mitoyen du Bouchat.

LES CARRIÈRES DE PIERRES DORÉES DE GLAY

Dans les carrières, exploitées depuis la deuxième moitié du XVe siècle, une quantité énorme de pierres est « arrachée » et taillée par des générations de perreieurs et maistres perreieurs, carriers et tailleurs de pierre. Le perreieur est celui qui exploite une perrière d’où l’on tire de la pierre.
Le site qui s’étend sur 8 ha environ est couvert par les chirats (déchets de taille et produit de la «découverte»).
Les XVIIe et XVIIIe siècles ont été l’âge d’or des carrières. De la pierre est livrée jusqu’à Lyon pour la construction de maisons dans le quartier de Saint-Nizier. La carrière d’Oncin, dite aussi de Glay, fournit cette belle pierre calcaire jaune (colorée par des oxydes de fer) dans toute la région au sud de la vallée d’Azergues jusqu’à 40 et 50km. Puis le train, à partir de 1876, permet de livrer dans la Loire, l’Ain et l’Isère.
En 1798, Il y a quinze perreieurs, il en reste trois en 1890, un en 1910. La dernière carrière, celle de Joseph Dessainjean (1888-1961) est arrêtée en 1947.
Comme pour toutes les autres carrières le déclin est dû à l’utilisation progressive du ciment à partir des années 1880 et à l’arrivée du train qui permet de se fournir dans d’autres régions à moindre coût. Les principales concurrences viennent des carrières de Villebois et de Couzon.
Aujourd’hui les carrières culminent à 420 mètres et sont un lieu de visite et de promenades.
Grâce au mariage de l’or de ses fronts de taille s’élevant majestueusement sur près de 20 mètres et de sa vue magnifique sur sa position dominante, le site offre aux yeux du visiteur un émerveillement.
Par beau temps, on peut admirer depuis le terre-plein en front de coteaux, la vallée d’Azergues, les monts de Tarare, une partie des monts du Lyonnais et compter pas moins de 17 clochers.
Les carrières réaménagées, notamment par l’Association « Les Carrières de Glay » avec le soutien de la municipalité et du département, sont parfois un lieu de manifestations profitant de ce cadre grandiose.

LES MONUMENTS AUX MORTS

Apparus après la guerre de 1870-1871, les monuments aux morts ont été élevés dans leur grande majorité à la suite de la Première Guerre Mondiale ; les noms des « morts pour la France » des conflits postérieurs y ont été ensuite ajoutés. De nos jours, des monuments aux morts sont encore édifiés.

Monument aux Morts du territoire de Nuelles

L’ancien monument aux morts est une croix en pierre dorée datant de 1856 située au cimetière. Le monument aux morts actuel est érigé sur l’esplanade des Anciens Combattants depuis 2012.
Monument aux Morts du territoire de Saint Germain
Situé dans le cimetière, c’est un obélisque en pierre dorée surmonté d’une croix latine dont les branches sont évidées. Références : Arborosa. Saint Germain Nuelles. Les pierres nous racontent. 2019 Saint Germain Sur l’Arbresle, Histoires. 1997

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